
Ancien présentateur de Jour de foot avec Grégoire Margotton, c’est en toute logique que Vincent Radureau situe son premier polar, Le dernier match de River Williams
(Hugo Poche), dans l’univers du sport, et en l’occurrence dans celui du basket-ball, sport roi aux Etats-Unis.
Finales NBA. Les Boston Celtics affrontent le Jazz de l’Utah. Les trois premiers matchs ont tourné à l’avantage des Celtics, qui ne sont plus qu’à une victoire de leur 18e
bague de champion. Il faut dire que la franchise du Massachusetts compte dans ses rangs un joueur d’exception, River Williams. Athlète hors pair. Ailier fort des Celtics.
Capable de mener, dunker, contrer, mais aussi passer et shooter à longue distance. River Williams, qui rend folles toutes les défenses de NBA. Et qui disparaît à la mi-temps du match 6. Sans laisser la moindre trace. Sans que personne ne l’ait vu quitter l’Arena de Salt Lake City. Volatilisé.
Jusqu’à ce que, cinq ans plus tard, des randonneurs trouvent un cadavre au fond d’une crevasse, dans l’une des zones les plus impénétrables du parc national de Canyonlands, dans l’Utah. Celui d’un géant d’au moins 2,20 m. Pour les enquêteurs du State Bureau of Investigations de l’Utah, la question est aussi évidente que brûlante. Et si c’était lui?
Un polar original et fort, qui baigne les lecteurs dans un monde rarement fréquenté par les auteurs de romans noirs.