Maxime Gillio a passé 12 ans dans l’enseignement à corriger les fautes de ses élèves. Aujourd’hui, il est écrivain et correcteur professionnel, comme quoi il y a des choses qui vous poursuivent. Ou alors c’est le destin.
Il se lance dans l’écriture et le polar avec un premier roman publié en 2007, « Bienvenue à Dunkerque » aux éditions Ravet-Anceau (normal, c’est sa ville de naissance). Depuis, il n’a eu de cesse de brouiller les pistes, touchant à tous les genres ou presque, réinventant sans cesse son métier d’écrivain. Il a fait dans la parodie, dans le gore, dans une nouvelle policière sur le principe du cadavre exquis (« l’Exquise Nouvelle » avec 80 auteurs dont Franck Thilliez et Laurent Scalese), dans l’historique (« Rouge armé », aux éditions Ombres Noires). Liste non limitative…
En 2017, il propose un témoignage sur sa fille atteinte d’autisme. « Ma fille voulait mettre son doigt dans le nez des autres » est un livre pour tenter de mieux nous faire comprendre cette forme de souffrance.
En 2018 sort « Thérapie du crime » écrit à quatre mains et deux cerveaux avec Sophie Jomain. L’histoire d’une psychologue peu conventionnelle. Un peu comme lui, en fait (sauf qu’il n’est pas une femme).
Mille univers et mille bonnes raisons d’aller à la rencontre de Maxime Gillio au Festival Sans Nom 2018. Et sinon, il a aussi une passion pour les pulls hideux, enfin c’est lui qui le dit.