On ne présente plus Stéphane Bourgoin, habitué du Festival Sans Nom, et grand spécialiste international des tueurs en série.
Stéphane Bourgoin s’est, au fil de ses recherches, créé une réputation plutôt sulfureuse. N’hésitant jamais à plonger corps et âme dans les plus terribles secrets de ceux que nous appelons des monstres d’inhumanité, en recueillant même leurs confessions, la fréquentation des gouffres lui a permis de bâtir une œuvre singulière, presque obsessionnelle.
Dans son dernier livre, La Bête de Jersey (Éditions du Trésor), il raconte avec une précision chirurgicale comment, sur l’île de Jersey entre 1959 et 1971, un homme dissimulé sous un sinistre déguisement hérissé de clous, commet une série de viols et d’agressions sauvages…
Cet homme fit régner l’épouvante sur la petite île anglo-normande aux institutions médiévales, dont la police n’était pas armée pour combattre un tel criminel. Aborder une île grâce à la singularité d’un récit et au pouvoir évocateur d’une carte illustrée, telle est la proposition de la collection Insulaires. Une fois dépliée, la jaquette du livre se révèle être une magnifique carte grand format de l’île de Jersey, illustrée par Sergio Aquindo.