Skip to main content

Interview du Président du Festival Sans Nom : Dominique Meunier

Comment se passent les préparatifs à moins d’un mois du coup d’envoi de la prochaine édition ?

L’équipe de bénévoles qui travaille d’arrache-pied tout au long de l’année est rodée car ce sont les mêmes permanents depuis l’origine du Festival en 2013. Chacun connaît son rôle et excelle dans ses tâches. Cette façon de fonctionner a été éprouvée au fil des années, avec des conditions d’organisation variables, et nous permet d’aborder la 9e édition avec sérénité. Bien entendu, à moins d’un mois du coup d’envoi, il subsiste une multitude de petites choses à organiser dont l’intendance qui doit être impeccable au cours des 2 journées de l’événement.

La situation sanitaire laisse-t-elle encore peser la menace d’un report ?

Comme en 2020, pour la 8e édition, nous restons tributaires des décisions gouvernementales. Mais cette année, une majorité de personnes seront vaccinées à l’heure du Festival et la menace d’un report semble écartée. Cela dit, je ne suis pas médecin et je me garderai bien de tout pronostic.

Quel est le rôle du président du Festival ?

Il est l’homme-orchestre, celui qui doit être au courant de tout, depuis les choses importantes jusqu’aux moindres détails. Cela dit, il est entouré d’une équipe et il sait sur qui il peut compter, quel que soit le domaine. Qu’il s’agisse de la programmation, de l’accueil des auteurs, de l’organisation des tâches des bénévoles, de la supervision de l’installation et du rangement des lieux, ainsi que de la communication.

Il est globalement impliqué dans le sens du bon fonctionnement de l’organisation. Il s’occupe également de veiller à atteindre l’équilibre financier de l’événement. Encore une fois, en tant qu’homme-orchestre, il sait sur quelles compétences et quelles personnes s’appuyer pour que le moment du Festival soit une fête pour tout le monde : les lecteurs, les auteurs, les bénévoles et les partenaires.

Au coup d’envoi du week-end du 23 octobre, quel sera l’objectif principal ?

Les 2 principaux objectifs seront les suivants : confirmer le succès de la 8e édition qui s’est déroulée dans des conditions difficiles en 2020, dans le cadre des incertitudes sanitaires et qui avait vu mécaniquement la fréquentation stagner. La situation étant plus limpide en 2021, le public devrait revenir encore plus nombreux.
Le second objectif, et non des moindres, est d’assurer une transition réussie vers l’édition de 2022 qui sera le 10e anniversaire du Festival Sans Nom, qui nous réservera bien des surprises.

Vous invitez une trentaine d’auteurs par édition. Au vu de la notoriété acquise, allez-vous augmenter la jauge au fil des années ?

Dès le départ, nous avons souhaité limiter volontairement le nombre d’invités à 30 auteurs, ce qui contribue à la qualité et pour une certaine part à la notoriété du Festival Sans Nom. Ce nombre, volontairement restreint, permet de valoriser un événement à taille humaine, de faciliter les contacts avec les organisateurs et également avec le public. Les lecteurs sont ravis de pouvoir s’entretenir directement avec chacun des auteurs présents.

De plus, nous mettons un point d’honneur à permettre à chaque auteur de participer au minimum à une table ronde ou à une interview publique, afin de valoriser leur présence et un bouche-à-oreille positif. La rareté nous oblige également à faire un choix éclectique et parmi nos critères, chaque auteur invité a une actualité littéraire dans l’année en cours. Et comme j’aime le répéter : ne changeons pas une formule qui gagne !

Que peut-on souhaiter à la veille de ce qui sera la 9e édition du Festival Sans Nom ?

Un public toujours plus nombreux au rendez-vous. Les auteurs sont ravis de pouvoir échanger individuellement avec leurs lecteurs. Chaque année, de belles rencontres ont lieu au moment du Festival et sont immortalisées par des dédicaces, des reportages photos et des partages enthousiastes sur les réseaux sociaux.

Interview réalisée par Hervé Weill

dominique meunier
Share Button