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Le monde de l’édition : Interview de Benoit Andre, attaché de presse

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Benoit et j’entame ma septième année au cherche midi éditeur.
Je suis responsable marketing (réseaux sociaux, campagnes marketing, relations blogueurs) et événementiel (déplacement des auteurs dans les manifestations littéraires).

Quel est ton parcours professionnel ?

Après une école de commerce, j’ai intégré le Master Commercialisation du livre de Villetaneuse (Paris 13) en apprentissage avec une année chez Nathan Jeunesse et une autre chez Robert Laffont.
Mon premier poste est celui au cherche midi et j’y suis rentré en janvier 2017. Mon poste a beaucoup évolué depuis mon arrivée mais mes deux pôles principaux ont toujours été le marketing et l’événementiel.
La partie relation libraires (et dédicaces en librairie) est gérée par ma binôme Aurélie Schaller.

Aujourd’hui, en quoi consiste ton métier au sein des éditions du cherche midi ?

Pour la partie marketing, il s’agit d’aider chaque ouvrage à trouver son public adapté et pour cela, nous avons un champ d’actions très large.

Cela va de la campagne d’affichage à la pub dans un magazine ou encore des campagnes sur les réseaux sociaux. Nous essayons aussi de trouver le média adapté à chacun de nos ouvrages en terme de centres d’intérêt ou cible (âge, sexe…).

Je gère également les réseaux sociaux de la maison (Instagram, Twitter et Facebook) et les relations avec les influenceurs littéraires.
Pour la partie salon, il s’agit de placer nos auteurs dans les manifestations littéraires. J’échange tout au long de l’année avec les programmateurs pour proposer nos auteurs susceptibles de se déplacer.
J’assure ensuite le lien entre l’organisation et l’auteur pour prévoir son séjour et dans l’idéal, j’essaie d’accompagner nos auteurs (ce qui représente pas mal de week-ends dans l’année).

Quel est ton pire souvenir de salon ? Et ton meilleur ? (t’as le droit à un joker ahah)

Mon pire souvenir est une crainte récurrente à chaque salon du livre : une rupture pour un auteur.
C’est toujours extrêmement frustrant que l’auteur n’ait plus de livres à signer à ses lecteurs donc nous essayons toujours de prévoir des quantités assez larges en concertation avec le libraire.
Mes meilleurs souvenirs sont tous les moments de partage avec mes auteurs, tout notre métier prend sens lors de ces moments-là.

Malgré ton métier dans les livres, tu trouves encore du temps (et du plaisir) à lire ?

Oh oui, c’est un secteur de passionnés et nous avons forcément le goût de la lecture. Bien sûr, nous lisons beaucoup dans le cadre du travail et avons souvent un regard professionnel sur nos publications mais nous avons toujours cette soif de découvrir de nouveaux textes, de nouvelles plumes. Je lis beaucoup pour moi à côté, j’ai mes auteurs chouchous et je me laisse souvent tenter par les recommandations de mes copines blogueuses.

Un livre à nous recommander chez cherche midi ?

Hors polar, un roman historique passionnant intitulé « Moi, Julia » de Santiago Posteguillo qui entraîne sur les traces de Julia Domna, une figure méconnue de l’Antiquité romaine qui a pourtant eu un rôle primordial.

En polar, je conseillerais « Le Bon Père » de Santiago Diaz, un auteur espagnol qui fait partie des grandes figures du polar hispanophone, qui nous entraîne à la rencontre d’un père qui fait tout pour aider son fils injustement accusé de meurtre.

Interview par Debora Colom

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